dimanche 20 janvier 2019

Nouvelle-Calédonie (12) : le Grand Sud (3)



Le Parc de la Rivière-Bleue

Une journée à parcourir cet espace sauvage

de 22 000 hectares où subsistent quelques vestiges

des exploitations forestières et minières du site

au début du siècle dernier...

On y observe des zones de maquis minier,

de forêts denses et de zones humides.

Ces milieux se caractérisent par l'abondance

et la diversité d'une végétation endémique.

La forêt noyée

Paysage spectaculaire remarqué déjà

lors de notre premier passage sur la route de Yaté.

C'est le résultat de la submersion des zones forestières

lors de la mise en eau du lac artificiel construit en 1958.

Les troncs imputrescibles sont encore en place

plus de soixante ans après la mise en eau.

Trois bassins versants principaux alimentent le lac :

- bassin de la Rivière Bleue

- bassin de la Rivière Blanche

- bassin de le Rivière du Mois de Mai



Dans la Rivière Bleue

Comment résister à un bain dans cette eau

descendue des Monts Dzumac, de la Montagne Bleue,

de la Montagne des Sources et de la Pourina ?

Il est près de 16 heures et au Gué de la Pourina

nous attendons la navette pour rejoindre le Pont Pérignon,

le temps de se rafraîchir dans cette onde limpide...

Le cagou huppé ou kagou

Le Rhynochetos jubatus n'existe qu'en Nouvelle-Calédonie

dont il est l'emblème : timbres, monnaie, maillots sportifs...

Il vit en forêt et se nourrit d'insectes et de vers.

Il ne vole pas, niche au sol et ne pond qu'un oeuf par an.

Unique au monde, c'est un oiseau au plumage gris

qui « aboie », il pousse un cri matin et soir

ressemblant à l’aboiement d’un chien disant « kagu »

Protégé, il fait l’objet d’un plan de sauvegarde : on dénombre

plus de 700 individus dans le Parc de la Rivière Bleue.

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