Le Parc de la Rivière-Bleue
Une journée à parcourir cet espace sauvage
de 22 000 hectares où subsistent quelques vestiges
des exploitations forestières et minières du site
au début du siècle dernier...
On y observe des zones de maquis minier,
de forêts denses et de zones humides.
Ces milieux se caractérisent par l'abondance
et la diversité d'une végétation endémique.
La forêt noyée
Paysage spectaculaire remarqué déjà
lors de notre premier passage sur la route de Yaté.
C'est le résultat de la submersion des zones forestières
lors de la mise en eau du lac artificiel construit en 1958.
Les troncs imputrescibles sont encore en place
plus de soixante ans après la mise en eau.
Trois bassins versants principaux alimentent le lac :
- bassin de la Rivière Bleue
- bassin de la Rivière Blanche
- bassin de le Rivière du Mois de Mai
Dans la Rivière Bleue
Comment résister à un bain dans cette eau
descendue des Monts Dzumac, de la Montagne Bleue,
de la Montagne des Sources et de la Pourina ?
Il est près de 16 heures et au Gué de la Pourina
nous attendons la navette pour rejoindre le Pont Pérignon,
le temps de se rafraîchir dans cette onde limpide...
Le cagou huppé ou kagou
Le Rhynochetos jubatus n'existe qu'en Nouvelle-Calédonie
dont il est l'emblème : timbres, monnaie, maillots sportifs...
Il vit en forêt et se nourrit d'insectes et de vers.
Il ne vole pas, niche au sol et ne pond qu'un oeuf par an.
Unique au monde, c'est un oiseau au plumage gris
qui « aboie », il pousse un cri matin et soir
ressemblant à l’aboiement d’un chien disant « kagu »
Protégé, il fait l’objet d’un plan de sauvegarde : on dénombre
plus de 700 individus dans le Parc de la Rivière Bleue.
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