Circuit de près de 14 km en zones sèches puis humides,
sur les plateaux de Mechmont,
les vallées du Vert et de la Belle…
Nous sommes partis assez tôt
disons pas trop tard
ce dimanche matin
afin de découvrir un nouvel espace du Quercy…
Cap au nord est, vers Catus à Gigouzac,
d'où nous partons en suivant les bords du Vert
petit affluent du Lot…
d'un vert tendre que l'on voudrait dévorer…
Regarder les horizons défiler de l'infini à nos paupières
depuis ces bourgeons de nuages aux berges du ru
silencieux entre les aulnes et autres feuillus…
Juste un peu de place au vent encore timide
afin de jouer à cache-cache avec le soleil paresseux…
Légers frémissements d'herbes fragiles
ignorés des clématites prisonnières…
Par des chemins dissimulés
mais de jaune bien balisés
nous montons pour mieux redescendre
en longues conversations avec alentour
le souffle pour compagnon
tout le corps en grande communion…
Nous sommes partout dans l'espace,
nous sommes l'eau, la terre, l'air
qui nous enveloppe, nous enserre…
Avec le souffle s'échappant de mon haleine
avec mon sang et mes pensées confondues…
Le crocodile de Gigouzac
Il mesurait de 4 à 6 mètres. Son corps était recouvert de plaques osseuses et sa mâchoire inférieure mesurait 1,23 m.
Le crocodile de Gigouzac — steneosaure — dont les ossements fossiles ont été découverts en 1948 par un géologue lotois.
Ce crocodile vivait dans la région il y a environ 150 millions d'années.
La région était alors une zone côtière marécageuse donnant sur une mer reliant le Bassin Parisien, l'Angleterre, la Belgique, l'Allemagne et le Languedoc.
Dans ces eaux chaudes, de nombreux organismes vivants s'épanouissent. À leur mort, ils tombèrent sur les fonds marins où ils se transforment lentement en fossiles. Tel fut le sort du steneosaure de Gigouzac qui compte de nombreux cousins découverts en Europe, en Amérique du nord et en Afrique.
Extrait de Promenades et randonnées
en pays de Cahors Vallée du Lot Quercy Blanc
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