En route vers Oristano...
Bon, il nous faut quitter Bosa à regret
et poursuivre notre descente vers le sud
en s'éloignant un peu de la côte.
La route en lacets entre maquis et forêt
nous fait traverser quelques villages perdus
comme celui de Tinnura connu pour ses murales.
La campagne est parsemée de nuraghi
que nous boudons en attendant la visite
du site de Su Nuraxi près de Burumini...
Oristano : une cité tranquille
Le centre historique se situe autour de la piazza Eleonora
d'Arborea où trône la statue de la grande dame de la ville
une femme de tête (1340/1404) énergique,
une extraordinaire femme politique promulgant en 1392,
pour son judicat, une Carta de Logu
un code de 198 lois particulièrement avancés !
Et puis bien sûr le Duomo, la cathédrale Santa Maria.
Le déjeuner chez Gino la petite trattoria rue Tirso fut un
moment fort : dégustation de la pescatrice con pomodorini
un mets délicieux à base de lotte et de tomate...
Plat du jour conseillé par nos voisins de table
Anna-Maria & Giovanni deux gourmets de Cagliari.
En suivant le fleuve Tirso...
Depuis Donigala Fenughedu, route vers l'est,
dans une campagne parsemée de villages vivants,
les petits commerces sont là, avec le café, l'épicerie...
Les troupeaux de brebis broutent une herbe très rare,
un berger nous indique la route de Fordongianus...
Une semaine déjà à longer la côte ouest de cette île
au milieu de la Mare Nostrum, à savourer ces décors
méditerranéens où le vert de l'olivier s'unit si bien
à l'azur des flots sous un doux soleil encore estival...
Demain, cap vers l'intérieur à la découverte
du site nuraghe de Su Nuraxi à Barumini...
Fordongianus, ville thermale depuis l'Antiquité
bien connue aujourd'hui pour sa casa aragonèse (photo)
belle demeure aristocrate édifiée à la fin du XVIe.
Mais aussi pour ses thermes, très beaux vestiges des thermes
construits par les Romains (I-IIIe siiècle) au bord du Tirso.
Lecture et bains dans la rivière, un peu de pécorino
avec une Ichnusa (bière sarde) du grec ancien
Ichnusa et Sandaliota (l'empreinte du pied de Dieu) :
une vieille légende sarde explique ainsi la forme de l'île :
la mer cruelle sépara la Corse et la Sardaigne unies
auparavant et le pied divin se posa sur la plus grande
pour lui donner sa forme actuelle...
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